Adrien Laurentin (Oh my Tea!) : « Durant notre campagne de crowdfunding, j’ai pu compter sur le soutien des diplômés de l’école. Si on a dépassé nos objectifs, c’est en partie grâce à eux ! »
Adrien Laurentin a cofondé Oh my Tea !, une startup commercialisant
des thés et tisanes. Pour faire la différence, cette jeune entreprise mise sur
la quali-thé !
Peux-tu nous présenter
Oh
my Tea ! ...
C’est une startup créée par des jeunes pour les jeunes. Nous
proposons des thés situationnelles qui rythment chaque moment de leur journée
en apportant plaisir et bien-être. Nous surfons sur les attentes sociétales et
l’intérêt croissant pour des produits bons le corps. Par exemple,
« l’after hangover » est un thé de lendemain de soirée. L’idée est
également de redonner toutes ses lettres de noblesse au thé et d’en casser
l’image un peu vieillotte. Cela passe par l’exigence des produits – 40% de
notre gamme est bio – ainsi que des packagings classes et humoristiques.
Vous en êtes où
aujourd’hui ?
Quand nous avons réalisé notre levée de fonds via une
campagne de crowdfunding, nous avons atteint 261% de notre objectif et pré-vendu
800 boîtes de thé. Un succès incroyable alors que personne ne connaissait
encore nos produits. Aujourd’hui, nous sommes déjà présents dans 25 magasins, notamment
sur les Champs-Elysées…
Pourquoi ce
marché ?
Les ventes de thé progressent de 10% par an. Au niveau
business plan ça n’est pas anodin. Plus personnellement, je ne souhaitais pas
lancer une nouvelle entreprise de services sur Internet mais être sur un business
disons… plus concret !
C’est quoi un early
maker pour toi ?
L’entrepreneuriat c’est une bonne dose de courage et
d’envie. Du courage car il faut sacrifier de son temps et de l’énergie, de
l’envie car un entrepreneur veut à la fois changer le monde et créer de la
richesse. Il faut également un brin d’ambition et bien sûr croire en soi…
Ta plus grande satisfaction
dans l’entrepreneuriat ?
La satisfaction d’y avoir cru et d’avoir osé nous
lancer ! Et je m’entends parfaitement bien avec mon associé, ce qui n’est
pas négligeable...
Ta vision du management ?
Il faut monter l’exemple aux collaborateurs. Etre sûr d’où
on va et si besoin d’admettre ses erreurs. Ça implique également beaucoup de
rigueur. Quand j’accueille un nouveau stagiaire, je veux qu’il sache pourquoi
il est là et qu’il comprenne son rôle dans l’entreprise. Il me semble aussi
utile de donner des responsabilités, de dire : « sur ce projet tu es
leader ».
Quels sont tes liens
avec les anciens ?
Je profite de cette question pour remercier les élèves. Durant
notre campagne de crowdfunding, ils ont été nombreux à nous apporter leur
soutien. Si on a dépassé nos objectifs, c’est en partie grâce à eux.
Avec un groupe d’amis, nous avons également monté un groupe Facebook, Le Salon,
où nous échangeons énormément sur l’économie et l’innovation…
Oh my Tea dans quelques
années ?
Un grand d’Europe, une société de thés qui n’aura rien perdu
de son humour, qui se sera développée et
« démocra-theas-ée » à l’étranger J
Adrien Laurentin, a recent
graduate from emlyon (Management 2016), is co-founder of Oh my Tea! a start-up
that sells teas and herbal teas. The new company differentiates itself by
targeting quali-tea!
Could you tell us about Oh my Tea!?
It is a start-up created by young
people for young people. Our teas match situations, keeping step with every
moment of the day and aiming to provide pleasure and well-being. We are riding
the wave of society’s expectations and the growing interest in products that
are good for the body. For example, we have an “after-hangover” tea for the day
after a party. We also want to restore tea’s former glory and break away from
its “old folks” image. To achieve that, we rely on our products’ demanding quality
standards - 40% of the range is organic – together with sophisticated and amusing
packaging.
How is the business doing today?
When we initiated the crowdfunding
campaign to raise funds, we got 261% of our objective and pre-sold 800 packets
of tea. It was incredibly successful even though nobody knew our products. Now,
our teas are sold in 25 shops, including on the Champs-Elysées!
Why did you choose this market?
Tea sales are growing by 10% per
year. In terms of a business plan, that is extraordinary. From a more personal
perspective, I did not want to launch a new company offering online services, I
wanted a business that was … let’s say, more tangible!
What does being an early maker mean to you?
Entrepreneurship takes a good
helping of determination and desire. Determination because you have to
sacrifice time and energy, and desire because an entrepreneur wants to change
the world while creating wealth. You also need a dash of ambition and, of
course, self-belief.
What is most satisfying about entrepreneurship?
The satisfaction of having
believed and dared to go for it! I get on perfectly with my partner too, which
is really important.
Your vision of management?
You need to lead by example and be
sure of where you are going and, if necessary, admit your mistakes. It also
requires a lot of discipline. When I greet new interns, I want them to know why
they are there and make sure that they understand their role in the company. I
also believe it is useful to give people responsibilities, to say, “you are the
leader on this project.”
What links do you have with other alumni?
I would like to take advantage of
this question to thank all the students. Many of them gave us their support
during the crowdfunding campaign and it was partly thanks to them that we surpassed
our objectives!
Some friends and I also created a Facebook group called Le Salon, where we
exchange a lot of ideas on the economy and innovation.
Where will Oh my Tea! be in a few years’ time?
A great European tea company that
still has a sense of humour and has developed “democra-tea-cally” abroad.J